Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/18

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qui savez tout, monsieur Bonaquet, vous devez savoir son nom à cette belle et bonne reine-là ? Dites-nous le donc, car mon pauvre Joseph, n’est pas plus fort que moi en histoire.

Il s’agissait, on le devine, du portrait qui représentait une femme en grand costume de la cour impériale, la mère d’Héloïse ; celle-ci, touchée de la sympathie que les traits de sa mère inspiraient à Maria, lui répondit avec un sourire ému :

— Vous ne sauriez croire, madame, quel plaisir vous me faites en me disant que la figure de cette personne vous agrée ; vous la jugez, d’ailleurs, à merveille : sa douceur, sa bonté, la faisaient chérir de tous et chaque jour, en contemplant son image bien-aimée,