Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/243

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soient. Ainsi, par d’affreuses calomnies, ils s’efforceront de perdre de réputation une femme dans son quartier, espérant ou avoir meilleur marché d’elle ou se venger de ses refus en la déshonorant d’avance.

— Assez, assez, Anatole, — reprit Fauveau en portant les deux mains à son visage. — La tête me tourne… J’ai comme des éblouissements… — Puis il s’écria d’une voix étouffée : — J’étais si heureux !

— Joseph, tu m’effraies, — reprit Maria, les larmes aux yeux. — Hélas ! mon Dieu, en quoi notre bonheur est-il donc menacé ? Est-ce que je ne t’aime pas toujours tendrement ?