Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/244

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— Si, si, Maria… tu m’aimes toujours… tu me le dis, je le crois.

— Joseph, ai-je donc besoin de te le dire… pour que tu me croies ? — dit Maria ne pouvant plus contenir ses larmes. — Tu ne m’avais jamais parlé ainsi…

— Allons, pleure, pleure, — s’écria Fauveau avec emportement, — il ne me manque plus que cela pour m’achever…

— Non, non, je ne pleure plus, Joseph, — répondit Maria en essuyant ses yeux, — je ne pleurerai plus, puisque cela te contrarie.

Et pendant que sa femme restait absorbée dans un douloureux silence, Fauveau dit à