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Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/245

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Ducormier d’une voix brève et saccadée :

— Mon ami… de ma vie… je n’oublierai ce que tu fais pour nous. Maintenant je comprends quel service tu nous as rendu en acceptant les propositions de cette vieille canaille, afin qu’il n’en charge pas un autre. Mais la vengeance, la vengeance ! Sinon, quoi qu’il arrive, et malgré son âge, tonnerre de Dieu ! je le pilerai sous mes pieds !…

— Calme-toi, Joseph, — reprit Ducormier, — j’arrive à notre vengeance. En demandant au prince une place de secrétaire qui me permit de vivre dans sa maison, j’avais un double but. Te rappelles-tu un domino noir avec qui je causais à l’Opéra,