Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/30

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dîner toujours à cinq heures, — ajouta non moins gaîment Maria, — il se trouve, mon pauvre monsieur Bonaquet, que j’ai une faim de tigresse, et je vais tout-à-l’heure joliment me guérir de cette maladie là, sans avoir besoin de vos ordonnances, car…

Mais, s’interrompant et s’adressant à son mari qui, sans avoir des usages très-raffinés, tâchait de lui faire comprendre par signes qu’il était inutile de parler de son appétit. Maria lui dit :

— Quoi donc, Joseph ? qu’est-ce que tu as ?

— Moi ? rien, mais rien du tout, ma petite Maria, — se hâta de dire Fauveau en rougis-