Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/31

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sant jusqu’aux oreilles ; — je… je cherchais où placer ton châle.

En effet, le digne garçon avait jusqu’alors toujours tenu le châle plié sur son bras.

— Bon, j’y suis, je comprends ! — dit Maria en se mettant à rire comme une folle ; — tu me fais les gros yeux parce que je dis tout haut que j’ai bon appétit, n’est-ce pas ?

— Mais non, — reprit Joseph de plus en plus embarrassé ; — mais non, je t’assure.

— Au fait, peut-être ne doit-on pas dire en belle société que l’on a faim lorsqu’on a faim reprit gaiement Maria en regardant Héloïse. — En ce cas, excusez-moi, madame.

— C’est, au contraire, à vous de nous ex-