Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/11

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loppes cachetées.) N’oublions rien : mon anneau de mariage pour ma petite fille, avec une boucle de mes cheveux et de ceux de mon pauvre Joseph. Il est heureux, lui : il est fou, il ne se souvient de rien. (Nouveau silence.) Ce fichu, pour Clémence Duval, ma sœur en douleur. Ce médaillon, le portrait de ma petite fille, pour madame Bonaquet. Elle a été autrefois si amicale pour moi ! Et puis cette épingle, mon seul bijou ; pour ce bon docteur, avec la lettre où je lui recommande ma petite fille. (Long silence.) Ah ! s’il avait été ici M. Bonaquet, je n’en serais peut-être pas où j’en suis ! Enfin, il n’y était pas. Cela devait arriver, comme tant d’autres choses sont arrivées, pour que la prédiction de la sorcière se réalise. Voyons, je n’oublie personne : (Comptant sur ses