Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/12

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

doigts) ma petite fille, Clémence Duval, M. Bonaquet. Non, c’est bien tout. Ceux-là seuls m’ont aimée ; ils ne m’oublieront pas tout à fait, j’en suis sûre. (Elle rêve pendant quelques instants.) Mettons aussi ces vingt francs pour le geôlier, afin qu’il soit exact à faire mes commissions. (La porte s’ouvre, le geôlier entre.)

MARIA.

Ah ! monsieur, vous venez à propos. (Lui donnant l’argent.) Voici pour vous. Je vous prie seulement de faire porter ce matin, dès que je serai partie, ces différentes enveloppes à leur adresse. Vous me le promettez, n’est-ce pas ?

LE GEOLIER.

Oui, ma petite dame, je vous le promets ; soyez tranquille.