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paroles en observant le duc. Bientôt le chevalier rentre avec le magistrat. Celui-ci tient un flacon. Le duc est anéanti ; il retombe pesamment sur son siège et cache son visage entre ses mains.)
LA PRINCESSE, vivement au magistrat.
C’est ce flacon-là ! je le reconnais.
LE DOCTEUR, l’examinant.
Il reste quelques gouttes de liquide, en partie évaporé ; mais je jure devant Dieu que c’est là de l’acide prussique, poison si violent, si subtil, que quelques gouttes mises sur les lèvres causent presque instantanément la mort !
LA PRINCESSE.
Oh ! mon Dieu ! mais j’y songe, tout s’é-