Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/135

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claire à la fois… Ce monstre nous a répété, avec une insistance dont je suis maintenant frappée, que ma pauvre fille lui avait fait promettre que si elle mourait, les médecins ne profaneraient pas son corps, et qu’aussitôt après sa mort, on la transporterait dans une de nos terres, à Nonancourt ! Jamais de son vivant ma fille ne m’avait dit un mot de ces tristes et dernières volontés ; cependant elles ont été remplies ; M. de Saint-Merry s’est chargé de ce douloureux devoir ; et il arrive ce matin même de l’Anjou.

BONAQUET.

Évidemment le but de ce mensonge était d’empêcher les investigations des médecins, rien n’étant plus facile à constater que l’ab-