Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/141

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me remercier à genoux d’avoir voulu enfouir dans le secret du sépulcre et sa honte, et la mienne, et la vôtre ! Vous ne savez donc pas ce qu’elle faisait, votre fille, depuis qu’elle occupait l’appartement de son père ? (Montrant le chevalier.) Pas celui-ci, l’autre qui est à Madrid. Eh bien ! presque tous les soirs, elle sortait déguisée et passait la nuit dehors : (Mouvement de stupeur et de dénégation de la princesse et du chevalier.) Il n’y a pas à dire non, je le sais, je l’ai vu ! Et comment, me direz-vous, ai-je été mis sur la voie de cette infamie ? Par un bruit qui, un instant, a couru. Un homme de notre société a cru reconnaître la duchesse dans un mauvais bal où il était allé par curiosité. (La princesse et le chevalier se regardent de nouveau frappés de stupeur.) Une fois sur