Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LE CHEVALIER, au magistrat.
Monsieur, emmenez donc cet assassin.
LE DUC, effrayant.
Un instant, diable ! j’ai à parler. Ces messieurs sont ici pour m’entendre et recueillir mes paroles. Assassin, dites-vous ? Eh bien ! oui, assassin ! oui, j’ai empoisonné votre fille chevalier. Pourquoi ? parce qu’elle allait la nuit, déguisée en grisette courir les aventures !
LA PRINCESSE, au chevalier.
Qu’est-ce qu’il dit ? L’entendez-vous ? Son crime lui porte au cerveau !
LE DUC, avec un rire affreux.
Votre Messaline de fille ! mais vous devriez