Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/158

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lèvres s’agitaient parfois, et à deux reprises elle baisa le crucifix que lui présenta le vénérable abbé Siroteau en lui disant ces paroles que nous avons entendues : « Ma sœur, baisez l’image du Sauveur des hommes ; cela vous donnera du courage. »

« Lorsque la condamnée eut monté sur la plate-forme, l’exécuteur lui enleva son petit châle, mit son cou bien à nu, et la fit approcher de la fatale planche dressée devant elle ; puis les aides y attachèrent Maria Fauveau en bouclant les courroies qui fixent le supplicié sur cette planche de sorte qu’il s’y trouve lié à plat ventre lorsqu’elle a basculé.

« De notre place, douloureux spectacle ! nous voyions alors au-dessus de cette planche rouge, à ce moment perpendiculairement