Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/245

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« Mon brave ami, tu t’étais engagé sur l’honneur à ne pas me quitter d’une seconde d’ici à demain matin ; il m’a fallu trouver le moyen de t’éloigner un instant.

« Tu me pardonneras de ne m’être pas pendu ; je t’ai toujours connu adversaire déclaré de la peine de mort, disant avec raison que rien n’est plus stérile. Cette communion de pensées avec toi m’empêche donc d’aller me faire non moins stérilement tuer demain par le colonel Duval.

« Grâce à un ordre transmis à l’un de mes courriers, j’ai des chevaux préparés ; je pars probablement avec une certaine