Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/246

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comtesse Mimeska, femme de tête et de ressources, qui, cent fois, m’a protesté de son aveugle dévouement ; je lui ai écrit tantôt, devant toi, que, si elle m’aimait, il fallait dans une heure partir de Bade avec moi ; je vais juger si elle est femme de parole. Dans deux jours, j’aurai quitté l’Europe. Dis au colonel Duval qu’il ne trouverait pas mes traces ; mes précautions seront prises.

« Adieu, mon bon Jérôme ; mes maîtres, les roués politiques, m’ont bercé avec ce mot de M. de Talleyrand, leur évangéîiste à tous : « Dans les cas désespéré, les niais se noient, les habiles font le plongeon. »

« Ainsi fais-je. On ne se tue pas à vingt-