Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/257

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jardin orné d’arbres magnifiques et de fraîches corbeilles de fleurs ; à l’horizon se dessinait le versant de hautes montagnes boisées, d’un caractère pittoresque et grandiose.

Héloïse lisait. L’air vif et pur des montagnes, la vie calme des champs, avaient depuis longtemps complètement rétabli sa santé : c’était toujours cette physionomie à la fois sérieuse et douce, ce sourire bienveillant et fin, cet ensemble plein de charme et de dignité qui la rendaient si attrayante. Jérôme, rêveur, regardait sa femme : il semblait plongé dans un ravissement céleste.

Héloïse par hasard, s’interrompant de lire, leva les yeux sur son mari et fut frappée de