Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/270

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intérieur !) Du reste, il paraît que Rosas s’était affolé de la compagne d’aventures de Ducormier. Ce qu’il y a de certain, c’est qu’un beau jour, par ordre du dictateur, l’estimable couple n’a fait qu’un saut du ministère de l’intérieur dans un paquebot qui a transporté l’honnête ménage à San-Yago de Cuba. Ils ont fait probablement là de bonnes dupes, car, en arrivant ici à New-York, ils ont ouvert maison, une excellente maison, ma foi, où l’on jouait un jeu enragée. On dit que le Ducormier et sa comtesse manipulaient les cartes. Ce n’était là pour eux que peccadilles. Parmi les joueurs les plus assidus se trouvait un jeune Yankee, ayant au moins trois quarts de sang indien dans les veines. Son père, riche planteur de par