Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 6,1851.djvu/30

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sard ce journal… Ah ! c’est affreux ! mais pourquoi, depuis la mort de vos parents, ne vous êtes-vous jamais adressée à moi ? Pourquoi… Mais non, je suis fou, je vous parle du passé, je vous accable de questions sans suite, je jette encore le trouble dans votre esprit au lieu de le calmer, afin d’obtenir de vous des réponses claires, précises, qui puissent vous sauver. (Regardant la montre.) Et cet aiguille qui marche… marche toujours ! Mon Dieu ! ayez pitié de moi. (Il reste un moment anéanti.)

MARIA.

Pauvre monsieur Bonaquet, vous êtes toujours le meilleur des hommes ! Ah ! si je vous avais vu plus tôt ! (Silence.) Et encore ? à quoi bon ? cela n’aurait servi à rien.