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MARIA.
Un jour, poussée à bout, voulant à tout prix me venger du prince, j’ai écouté les conseils de M. Anatole : je me suis rendue dans une maison ; j’y suis restée à peine dix minutes. Là j’ai dit quelques mots à M. Anatole ; ces mots devaient faire croire au prince, qui les a entendus, que M. Anatole était mon amant.
BONAQUET.
Lui !
MARIA.
Vous ne le pensez pas, j’espère, monsieur Bonaquet. À l’heure de mourir, je ne mentirais pas.
BONAQUET.
Je vous crois, pauvre enfant ! Ainsi, cette