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MARIA.

J’aurais dit cela, qu’on m’aurait répondu comme pour le prince de Morsenne : « Mensonge ! calomnie ! Voyez cette empoisonneuse ! voyez ce monstre ! Quelle audace ! elle traîne dans le ruisseau la mémoire de sa victime, qui n’est plus là pour la démentir ! »

BONAQUET.

Hélas ! c’est peut-être vrai.

MARIA.

Et puis, la déshonorer lâchement… elle qui s’était montrée pour moi si bonne ! Non, non ! jamais je n’aurais eu ce courage. Il fallait d’ailleurs que ma destinée s’accomplît !