une lettre du général Simon… écrite de Sumatra.
— Oui… mais pourquoi ces questions ?
— Pour m’assurer que vous êtes bien le fils de Kadja-Sing… et exécuter les ordres que j’ai reçus…
— De qui ?
— Du général Simon…
— Mais où est-il ?
— Lorsque j’aurai la preuve que vous êtes le prince Djalma, je vous le dirai ; on m’a bien averti que vous étiez monté sur une cavale noire bridée de rouge… mais.
— Par ma mère !… parleras-tu ?…
— Je vous dirai tout… si vous pouvez me dire quel était le papier imprimé renfermé dans la dernière lettre que le général Simon vous a écrite de Sumatra.
— C’était un fragment de journal français.
— Et ce journal annonçait-il une bonne ou une mauvaise nouvelle touchant le général ?
— Une bonne nouvelle, puisqu’on lisait qu’en son absence on avait reconnu le dernier titre et le dernier grade qu’il devait à l’empereur, ainsi qu’on a fait aussi pour d’autres de ses frères d’armes exilés comme lui.
— Vous êtes bien le prince Djalma, dit le contrebandier après un moment de réflexion.