Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 1-2.djvu/446

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— Oui… que voulez-vous ?

— Vous demeurez rue du Milieu-des-Ursins, à Paris ?

— Oui… mais encore une fois, que voulez-vous ?

— Rien… maintenant… Frère… plus tard… beaucoup.

Et Faringhea, s’éloignant à pas lents, laissa Rodin effrayé ; car cet homme, qui ne tremblait devant rien, avait été frappé du sinistre regard et de la sombre physionomie de l’étrangleur.




X


Le départ pour Paris.


Le plus grand silence règne dans le château de Cardoville ; la tempête s’est peu à peu calmée ; l’on n’entend plus au loin que le sourd ressac des vagues qui s’abattent pesamment sur la côte.

Dagobert et les orphelines ont été établis