voix basse en faisant à Rose un signe d’intelligence, nous pourrons le bien regarder…
— En venant de la mer ici avec lui, nous n’osions pas…
— Vois donc… comme sa figure est douce !…
— Il me semble que c’est bien lui que nous avons vu dans nos rêves.
— Disant qu’il nous protégerait.
— Et cette fois encore… il n’y a pas manqué.
— Mais du moins, nous le voyons…
— Ce n’est pas comme dans la prison de Leipzig… pendant cette nuit si noire…
— Il nous a encore sauvées cette fois.
— Sans lui… ce matin… nous périssions…
— Pourtant, ma sœur, dans nos rêves, il me semble que son visage était comme éclairé par une douce lumière.
— Oui… tu sais ; il nous éblouissait presque.
— Et puis il n’avait pas l’air triste.
— C’est qu’alors, vois-tu, il venait du ciel, et maintenant il est sur terre…
— Ma sœur… est-ce qu’il avait alors autour du front cette cicatrice d’un rose vif ?
— Oh ! non… nous nous en serions bien aperçues.
— Et à ses mains !… vois donc aussi ces cicatrices…