Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 3-4.djvu/156

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Mademoiselle de Cardoville passa une nuit horrible, en compagnie des deux mégères.

Le lendemain matin, à neuf heures, quelle fut la stupeur de la jeune fille lorsqu’elle vit entrer dans sa chambre le docteur Baleinier toujours souriant, toujours bienveillant, toujours paterne !

— Eh bien ! mon enfant, lui dit-il d’une voix affectueuse et douce, comment avons-nous passé la nuit ?





X


La visite.


Les gardiennes de mademoiselle de Cardoville, cédant à ses prières et surtout à ses promesses d’être sage, ne lui avaient laissé la camisole qu’une partie de la nuit ; au jour, elle s’était levée et habillée seule sans qu’on l’en eût empêchée.