ici… Hier vous m’avez appris qu’un jeune ouvrier forgeron, M. Agricol Baudoin, avait été arrêté dans ce pavillon…
— Hélas ! oui, mademoiselle, et cela au moment où ma pauvre maîtresse s’occupait de lui venir en aide…
— M. Agricol… (je suis sa sœur adoptive, reprit la Mayeux en rougissant légèrement), m’a écrit hier au soir, de sa prison… il me priait de dire à son père de se rendre ici le plus tôt possible, afin de prévenir mademoiselle de Cardoville qu’il avait, lui Agricol, les choses les plus importantes à communiquer à cette demoiselle… ou à la personne qu’on lui enverrait… mais qu’il n’osait se confier à une lettre, ignorant si la correspondance des prisonniers n’était pas lue par le directeur de la prison.
— Comment, c’est à ma maîtresse que M. Agricol veut faire une révélation importante ? dit Florine très-surprise.
— Oui, mademoiselle, car, à cette heure, Agricol ignore l’affreux malheur qui a frappé mademoiselle de Cardoville.
— C’est juste… et cet accès de folie s’est, hélas ! déclaré d’une manière si brusque, dit Florine en baissant les yeux, que rien ne pouvait le faire prévoir.
— Il faut bien que cela soit ainsi, reprit la