Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 3-4.djvu/425

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acceptez…, répondit impérieusement la supérieure.

— Pourtant… ma mère… je vous avais priée de ne pas…

— Je vous dis que vous acceptez, dit la supérieure d’un ton si ferme, si positif, que Florine baissa les yeux, et dit à voix basse :

— J’accepte…

— C’est au nom de M. Rodin… que je vous donne cet ordre.

— Je m’en doutais… ma mère, répondit tristement Florine, et à quelles conditions… entré-je… chez la princesse ?

— Aux mêmes conditions que chez sa nièce.

Florine tressaillit et dit :

— Ainsi je devrai faire des rapports fréquents et secrets sur la princesse ?

— Vous observerez, vous vous souviendrez, et vous rendrez compte…

— Oui, ma mère…

— Vous porterez surtout votre attention sur les visites que la princesse pourrait recevoir désormais de la supérieure du Sacré-Cœur ; vous les noterez et tâcherez d’entendre… Il s’agit de préserver la princesse de fâcheuses influences.

— J’obéirai, ma mère.

— Vous tâcherez aussi de savoir pour quelle