Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 3-4.djvu/516

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Puis, déposant le bois dans un coin et donnant la pelle à braise à Agricol, le digne teinturier, devinant, à l’air triste et préoccupé des différents acteurs de cette scène, qu’il serait discret à lui de ne pas prolonger sa visite, ajouta :

— Vous n’avez pas besoin d’autre chose, madame Françoise ?

— Merci, père Loriot, merci.

— Alors, bonsoir la compagnie…

Puis, s’adressant à la Mayeux, le teinturier ajouta :

— N’oubliez pas la lettre pour M. Dagobert… je n’ai pas osé y toucher, j’y aurais marqué les quatre doigts et le pouce en amarante. Bonsoir la compagnie.

Et le père Loriot sortit.

— M. Dagobert, voici cette lettre, dit la Mayeux.

Et elle s’occupa d’allumer le poêle, pendant qu’Agricol approchait du foyer le vieux fauteuil de sa mère.

— Vois ce que c’est, mon garçon, dit Dagobert à son fils, j’ai la tête si fatiguée que j’y vois à peine clair…

Agricol prit la lettre, qui contenait seulement quelques lignes, et lut avant d’avoir regardé la signature :