d’abord, et aussi par l’inexorable fatalité de sa position ; mais les effrayantes paroles de son fils le ramenaient à la réalité, à une terrible alternative : ou il lui fallait trahir la confiance du général Simon et les derniers vœux de la mère des orphelines, ou bien il lui fallait s’exposer à une flétrissure effroyable, et surtout y exposer son fils… son fils ! et cela même sans la certitude de délivrer les orphelines…
Tout à coup Françoise, essuyant ses yeux noyés de larmes, s’écria comme frappée d’une inspiration soudaine :
— Mais, mon Dieu, j’y songe… il y a peut-être un moyen de faire sortir ces chères enfants du couvent sans violence.
— Comment cela, ma mère ? dit vivement Agricol.
— C’est M. l’abbé Dubois qui les y a fait conduire ;… mais, d’après ce que suppose Gabriel, probablement mon confesseur n’a agi que par les conseils de M. Rodin…
— Et quand cela serait, ma chère mère, on aurait beau s’adresser à M. Rodin, on n’obtiendrait rien de lui.
— De lui, non, mais peut-être de cet abbé si puissant, qui est le supérieur de Gabriel et qui l’a toujours protégé depuis son entrée au séminaire.