Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 3-4.djvu/556

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— L’une est au rez-de-chaussée, c’est la dernière du côté du jardin ; l’autre est située absolument au-dessus de celle-ci… au premier étage.

— Maintenant elles sont sauvées ! s’écria le forgeron.

— Mais, j’y pense, reprit vivement Adrienne, le premier étage est assez élevé ; vous trouverez là, près de cette chapelle en construction, de très longues perches provenant des échafaudages ; cela pourra peut-être vous servir.

— Cela me vaudra une échelle pour arriver à la fenêtre du premier. Maintenant il s’agit de vous, mademoiselle.

— Ne songez qu’à ces chères orphelines, le temps presse… Pourvu qu’elles soient libres cette nuit, il m’est indifférent de rester un jour ou deux de plus dans cette maison.

— Non, mademoiselle, s’écria le forgeron, il est, au contraire, pour vous de la plus haute importance de sortir d’ici cette nuit… il s’agit d’intérêts que vous ignorez ; je n’en doute plus maintenant.

— Que voulez-vous dire ?

— Je n’ai pas le temps de m’expliquer davantage ; mais je vous en conjure, mademoiselle… venez ; je puis desceller deux barreaux