— Il est vrai que d’après votre manière de vous charger de la correspondance d’autrui, on ne peut s’attendre à une extrême discrétion de votre part… Et qu’avez-vous appris de si utile pour vous dans cette lettre de M. Josué ?
— J’ai appris, frère… que vous étiez comme moi un fils de la bonne œuvre.
— De quelle bonne œuvre voulez-vous parler ? demanda Rodin assez étonné.
Faringhea répondit avec une expression d’ironie amère :
— Dans sa lettre Josué vous dit :
Obéissance et courage, secret et patience, ruse et audace, union entre nous, qui avons pour patrie le monde, pour famille ceux de notre ordre, et pour reine Rome.
— Il est possible que M. Josué m’écrive ceci. Mais qu’en concluez-vous, monsieur ?
— Notre œuvre a, comme la vôtre, frère, le monde pour patrie ; comme vous, pour famille nous avons nos complices, et pour reine Bhowanie.
— Je ne connais pas cette sainte, dit humblement Rodin.
— C’est notre Rome, à nous, répondit l’étrangleur.
Et il poursuivit :
— Josué vous parle encore de ceux de votre