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Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 5-6.djvu/361

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en pays étranger des relations si étendues et si redoutables ?

— Silence ! s’écria Rodin à voix basse en regardant autour de lui d’un air épouvanté, silence !… silence !… Au nom du ciel, ne m’interrogez pas là-dessus !…





III


Révélations.


Mademoiselle de Cardoville, très-étonnée de la frayeur de Rodin lorsqu’elle lui avait demandé quelque explication sur le pouvoir si formidable, si étendu, dont disposait l’abbé d’Aigrigny, lui dit :

— Mais, monsieur, qu’y a-t-il donc de si étrange dans la question que je viens de vous faire ?

Rodin, après un moment de silence, jetant les yeux autour de lui avec une inquiétude parfaitement simulée, répondit à voix basse :