Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 5-6.djvu/612

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demoiselle Angèle, cet homme… c’est… Mais tenez, mon Dieu !… il ne pouvait arriver parmi nous qu’au milieu d’une bénédiction… Le voilà !… c’est M. Hardy !

— Ah ! M. Agricol, dit Angèle émue en essuyant ses larmes, c’est les mains jointes de reconnaissance qu’il faudrait le recevoir.

— Tenez… voyez si cette noble et douce figure n’est pas l’image de cette âme admirable.

En effet, une voiture de poste, où se trouvait M. Hardy avec M. de Blessac, l’indigne ami qui le trahissait d’une manière si infâme, entrait à ce moment dans la cour de la fabrique.

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Quelques mots seulement sur les faits que nous venons d’essayer d’exposer dramatiquement, et qui se rattachent à l’organisation du travail, question capitale, dont nous nous occuperons encore avant la fin de ce livre.

Malgré les discours plus ou moins officiels des gens plus ou moins sérieux (il nous semble que l’on abuse un peu de cette lourde épithète) sur la prospérité croissante du pays, il est un fait hors de toute discussion :

À savoir, que jamais les classes laborieuses de la société n’ont été plus misérables, car jamais les salaires n’ont été moins en rapport