— Bataille ! cria le carrier d’une voix tonnante.
— Oui… oui… bataille !… répéta la foule.
— Silence !… mes Loups !… cria le carrier en se retournant et en étendant sa large main vers la multitude.
Puis s’adressant à Agricol :
— Les Loups viennent demander bataille…
— Contre qui ?
— Contre les Dévorants.
— Il n’y a pas ici de Dévorants, répondit Agricol : il y a des ouvriers tranquilles… retirez-vous…
— Eh bien ! voici des Loups qui mangeront les ouvriers tranquilles.
— Les Loups ne mangeront personne, dit Agricol en regardant en face le carrier qui se rapprochait de lui d’un air menaçant, et les Loups ne feront peur qu’aux petits enfants.
— Ah !… tu crois ? dit le carrier avec un ricanement féroce.
Puis, soulevant son lourd marteau de tailleur de pierre, il le mit pour ainsi dire sous le nez d’Agricol en lui disant :
— Et ça, c’est pour rire ?
— Et ça ? reprit Agricol, qui, d’un mouvement rapide, heurta et repoussa vigoureuse-