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Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 7-8.djvu/204

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— Personne !… Personne !…

Ses yeux, tout à coup flamboyants et féroces, rencontrèrent les grands yeux bleus de l’angélique et blonde figure de Gabriel, qui, s’agenouillant auprès de lui, lui dit de sa voix douce et grave :

— Me voici, mon père… je viens vous secourir, si vous pouvez être secouru… priez pour vous, si le Seigneur vous rappelle à lui.

— Gabriel !… murmura Rodin d’une voix éteinte, pardon… pour le mal… que je vous ai fait… Pitié !… ne m’abandonnez pas !… ne…

Rodin ne put achever ; il était parvenu à se soulever sur son séant ; il poussa un cri et retomba sans mouvement.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le même jour, dans les journaux du soir, on lisait :

« Le choléra est à Paris… le premier cas s’est déclaré aujourd’hui, à trois heures et demie, rue de Babylone, à l’hôtel Saint-Dizier. »