Un flot de peuple précédant la mascarade fit brusquement irruption par l’arcade du parvis en poussant de grands cris ; des enfants soufflaient dans des cornets à bouquin, d’autres huaient, d’autres sifflaient.
Le carrier, Ciboule et leur bande, attirés par ce nouveau spectacle, se précipitèrent en masse du côté de la voûte.
- ↑ On lit dans le Constitutionnel du samedi 31 mars 1832 :
« Les Parisiens se conforment à la partie de l’instruction populaire sur le choléra, qui entre autres recettes préservatrices prescrit de n’avoir pas peur du mal, de se distraire, etc., etc. Les plaisirs de la mi-carême (*) ont été aussi brillants et aussi fous que ceux du carnaval même ; on n’avait pas vu depuis longtemps, à cette époque de l’année, autant de bals ; le choléra lui-même a été le sujet d’une caricature ambulante. »
(*) Nous demandons pardon à nos lecteurs d’un anachronisme monstrueux qui nous a fait placer le jour de la mi-carême de 1832 avant le mois d’avril.