Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 7-8.djvu/235

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et les célibataires où ils avaient pu. On était au second service ; l’excellence des vins, la bonne chère, les gais propos, l’étrangeté même de la position, avaient exalté singulièrement les esprits, ainsi que l’on pourra s’en convaincre par les incidents extraordinaires de la scène suivante.





XIV


Le combat singulier.


Deux ou trois fois, un des garçons du restaurant était venu, sans que les convives l’eussent remarqué, parler à voix basse à ses camarades, en leur montrant d’un geste expressif le plafond de la salle du festin ; mais ses camarades n’avaient nullement tenu compte de ses observations ou de ses craintes, ne voulant pas sans doute déranger les convives, dont la folle gaieté semblait aller toujours croissant.

— Qui doutera maintenant de la supériorité de notre manière de traiter cet impertinent