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Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 7-8.djvu/327

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personne instruit de ce qui regarde le Monsieur du pavillon, puisque tel est son nom, car il passe presque chaque jour en longue conférence avec lui.

— Le père d’Aigrigny a, du moins, depuis trois jours, interrompu ces conférences, car il n’est pas sorti de sa chambre,… depuis que l’autre soir on l’a ramené en fiacre, gravement indisposé, dit-on.

— C’est juste ; mais j’en reviens à ce que disait tout à l’heure notre cher frère, reprit l’autre en montrant du regard le jeune père qui marchait les yeux baissés, semblant compter les grains de sable de l’allée. Il est singulier que ce convalescent, cet inconnu n’ait pas encore paru à la chapelle… Nos autres pensionnaires viennent surtout ici pour faire des retraites dans un redoublement de ferveur religieuse… Comment le Monsieur du pavillon ne partage-t-il pas ce zèle ?

— Alors pourquoi a-t-il choisi pour séjour notre maison plutôt qu’une autre ?

— Peut-être est-ce une conversion ; peut-être est-il venu pour s’instruire dans notre sainte religion.

Et la promenade continua entre ces trois prêtres.

À entendre cette conversation vide, puérile