par la trahison pour chercher d’autres affections… trop découragé pour songer à reposer la première pierre d’une nouvelle maison commune… ce pauvre cœur, isolé d’ailleurs de tout contact salutaire, cherche l’oubli de tout et de soi-même dans une torpeur accablante.
Si pourtant quelques instincts de vie et d’affection cherchent à se réveiller en lui à de longs intervalles, et qu’ouvrant à demi les yeux de l’esprit qu’il tient fermés pour ne voir ni le présent, ni le passé, ni l’avenir, M. Hardy regarde autour de lui… que trouve-t-il ? ces sentences, empreintes du plus farouche désespoir :
« Tu n’es que cendre et poussière.
« Tu es né pour la douleur et pour les larmes.
« Ne crois à rien sur la terre.
« Il n’y a ni parents ni amis.
« Toutes les affections sont menteuses.
« Meurs ce matin… on t’oubliera ce soir.
« Humilie-toi, méprise-toi, sois méprisé des autres.
« Ne pense pas, ne raisonne pas, ne vis pas, remets tes tristes destinées aux mains d’un supérieur ; il pensera, il raisonnera pour toi.
« Toi… pleure, souffre, pense à la mort.