Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 9-10.djvu/525

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C’étaient : Jacques Rennepont,

François Hardy,

Rose et Blanche Simon,

Adrienne et Djalma.

Ils paraissaient endormis… leurs paupières étaient closes… leurs mains croisées sur leur poitrine…

Le père Caboccini, tremblant de tous ses membres, se signa et recula jusqu’à la muraille opposée, où il s’appuya en cachant sa figure dans ses mains.

Rodin, au contraire, les traits bouleversés, les yeux fixes, les cheveux hérissés, cédant à une invincible attraction, s’avança vers ces corps inanimés.

On eût dit que ces derniers des Rennepont venaient d’expirer à l’instant même, car ils semblaient être dans la première heure du sommeil éternel[1].

— Les voilà… ceux que vous avez tués…, reprit Samuel d’une voix entrecoupée de sanglots. Oui, vos horribles trames ont dû causer leur mort… car vous aviez besoin de leur mort… Chaque fois que tombait, frappé

  1. Que, si cela semble étrange, on se rappelle les dernières et merveilleuses découvertes de momification, et entre autres, celle du docteur Gannal