Page:Sue - Les Mystères du peuple, tome 11.djvu/322

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sonnification du parti catholique, a voulu, exécrable parricide ! a voulu le morcellement, l’asservissement de la France par l’étranger. Jamais les protestants ne se sont déshonorés par un vœu si impie ! Ils ont pu, toujours sous le couteau et pour résister à leurs bourreaux, céder à une nécessité fatale, appeler comme auxiliaires leurs coreligionnaires de pays voisins, mais du moins ils sont purs de toute atteinte à l’intégrité du sol de la patrie ! La crainte d’un démembrement, conséquence presque certaine de la fédération de certaines provinces en États indépendants de la royauté a toujours empêché la majorité des huguenots, malgré leurs tendances profondes vers le gouvernement républicain à se rendre au vœu de la minorité, qui aspirait à se séparer complètement de la monarchie.



fin du onzième volume.