Jeanne Darc a porté un coup mortel à la domination des Anglais en Gaule…
Vous l’avez lue, fils de Joel, cette légende de la plébéienne catholique et royaliste : Charles VII devait sa couronne à Jeanne Darc… il l’a honteusement reniée, lâchement délaissée. — Chaque jour elle s’agenouillait pieusement devant les prêtres catholiques… leurs évêques l’ont brûlée vive ! — La couardise de la chevalerie avait donné la Gaule aux Anglais ; le patriotisme de Jeanne, son génie militaire, triomphent enfin de l’étranger… elle est poursuivie, trahie, livrée par la haineuse envie des chevaliers. — Pauvre plébéienne ! — L’implacable jalousie des capitaines et des courtisans, l’ingratitude royale, la férocité cléricale, ont fait ton martyre ! — Sois bénie à travers les âges, ô vierge guerrière ! sainte fille de la mère-patrie ! — Vous l’avez lue, cette légende, fils de Joel, vous l’avez lue… vous avez jugé à l’œuvre : gens de cour, gens de guerre, gens d’Église et royauté !