Page:Sue - Les mystères de Paris, 1ère série, 1842.djvu/131

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en versant de nouveau à boire au Chourineur.

— À votre santé — dit celui-ci — et à celle de votre petit ami qui… enfin suffit… Si ma tante était un homme, ça serait mon oncle, comme dit le proverbe… Allons donc, farceur !… je m’entends.

Sarah rougit imperceptiblement. Tom continua :

— Je n’ai pas bien compris ce que vous m’avez dit sur ce Bras-Rouge. Rodolphe sortait de chez lui, sans doute ?

— Je vous ai dit que Bras-Rouge pastiquait la maltouze.

Tom regarda le Chourineur avec surprise.

— Qu’est-ce que ça veut dire, pastiquer la mal… Comment dites-vous cela ?

Pastiquer la maltouze ! faire la contrebande, donc. Il paraît que vous ne dévidez pas le jars[1] ?

— Mon brave, je ne vous comprends plus.

— Je vous dis : Vous ne parlez donc pas argot comme monsieur Rodolphe ?

  1. Que vous ne parlez pas argot.