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Page:Sue - Les mystères de Paris, 1ère série, 1842.djvu/147

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Et les deux personnages se dirigèrent à grands pas vers le parvis Notre-Dame.

Un témoin invisible avait assisté à cette scène.

C’était le Chourineur, qui s’était tapi dans les décombres pour se mettre à l’abri de la pluie.

La proposition que fit Sarah au brigand, relativement à Rodolphe, intéressa vivement le Chourineur ; effrayé des périls qui menaçaient son nouvel ami, il regretta de ne pouvoir l’en garantir. Sa haine contre le Maître d’école et contre la Chouette fut peut-être pour quelque chose dans ce bon sentiment.

Le Chourineur se résolut d’avertir Rodolphe du danger qu’il courait ; mais comment y parvenir ? Il avait oublié l’adresse du soi-disant peintre en éventails. Peut-être Rodolphe ne reviendrait-il pas au tapis-franc ; comment le retrouver ?

En faisant ces réflexions, le Chourineur avait machinalement suivi Tom et Sarah ; il les vit monter dans un fiacre qui les attendait devant le parvis Notre-Dame.

Le fiacre partit.