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Page:Sue - Les mystères de Paris, 1ère série, 1842.djvu/20

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— C’est vrai, ce n’est pas un voleur, dit celle-ci.

— Alors viens boire un verre d’eau d’aff, et tu me connaîtras — dit l’inconnu ; — allons, sans rancune.

— C’est honnête de ta part… Tu es mon maître, je le reconnais, tu sais rudement jouer des poignets… ; il y a eu surtout la grêle de coups de poing de la fin… Tonnerre ! comme ça me pleuvait sur la boule ! Je n’ai jamais rien vu de pareil… comme c’était festonné !… ça allait comme un marteau de forge ! C’est un nouveau jeu… faudra me l’apprendre…

— Je recommencerai quand tu voudras.

— Pas sur moi toujours, dis donc, eh, pas sur moi ! J’en ai encore des éblouissements… Mais tu connais donc Bras-Rouge, que tu étais dans l’allée de sa maison ?

— Bras-Rouge ? — dit l’inconnu surpris de cette question — je ne sais pas ce que tu veux dire ; il n’y a pas que Bras-Rouge qui habite cette maison, sans doute ?

— Si fait, mon homme… Bras-Rouge a ses raisons pour ne pas aimer les voisins — dit