Aller au contenu

Page:Sue - Les mystères de Paris, 1ère série, 1842.djvu/346

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

renverse ; mais elle se lève et s’acharne… Je n’en pouvais plus ; je me cramponnais encore au Maître d’école ; mais il me donnait en dessous des coups si forts dans la mâchoire, que j’allais tout lâcher… Je commençais à m’étourdir… lorsque je vois trois ou quatre gaillards armés qui dégringolent le perron… et M. Murph, tout pâle, se soutenant à peine sur monsieur le médecin… On empoigne le Maître d’école et la Chouette, et ils sont ficelés… C’était pas tout, ça. Il me fallait M. Rodolphe… Je saute sur la Chouette, je me souviens de la dent de la pauvre Goualeuse, je lui empoigne le bras, et je le lui tords en lui disant : — « Où est M. Rodolphe ?… » Elle tient bon. Au second tour elle me crie : — « Chez Bras-Rouge, dans la cave, au Cœur-Saignant… » Bon… En passant, je veux prendre Tortillard dans sa planche de carottes ; c’était mon chemin… Je regarde… il n’y avait plus rien que ma blouse… il l’avait rongée avec ses dents. J’arrive au Cœur-Saignant, je saute à la gorge de Bras-Rouge… « Où est le jeune homme qui est venu ici ce soir avec le Maître d’école ? — Ne me serre pas si fort, je vais te le dire :