Page:Sue - Les mystères de Paris, 1ère série, 1842.djvu/393

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ces de cette maison, tenue avec un soin, une propreté qui annonçaient l’ordre et l’aisance.

Lorsqu’ils eurent tout vu, sauf l’étage supérieur :

— Avouez — dit Murph — que mon ami est un gaillard bien heureux. Cette maison et ce fonds sont à lui, sans compter un millier d’écus roulants pour son commerce ; avec cela trente-huit ans, fort comme un taureau, d’une santé de fer, le goût de son état. Le brave et honnête garçon que vous avez vu en bas le remplace avec beaucoup d’intelligence, quand il va en foire acheter des bestiaux… Encore une fois, n’est-il pas bien heureux, mon ami ?…

— Ah ! dame, oui, monsieur Murph ; mais que voulez-vous ? il y a des heureux et des malheureux ; quand je pense que je vas gagner quatre francs par jour… et qu’il y en a qui ne gagnent que moitié, ou moins…

— Voulez-vous monter voir le reste de la maison ?

— Volontiers, monsieur Murph.

— Justement le bourgeois qui doit vous employer est là-haut.

— Le bourgeois qui doit m’employer ?