voir aussi affligée que moi du sort de mon enfant, car ainsi je puis dire notre chagrin, et il n’y a pas d’égoïsme dans ma souffrance.
Quelquefois je me demande avec effroi ce que je serais devenu sans vous, au milieu de circonstances si douloureuses… Souvent aussi ces pensées m’apitoient encore davantage sur le sort de Fleur-de-Marie… car vous me restez, vous… Et à elle, que lui reste-t-il ?
Adieu encore, et tristement adieu, noble amie, bon ange des jours mauvais. Revenez bientôt, cette absence vous pèse autant qu’à moi…
À vous ma vie et mon amour !… âme et cœur, à vous !
Je vous envoie cette lettre par un courrier ; à moins de changement imprévu, je vous en expédierai un autre demain sitôt après la triste cérémonie. Mille vœux et espoirs à votre père