Page:Sue - Les mystères de Paris, 10è série, 1843.djvu/201

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terrestres… car aujourd’hui je renonce à tout ce qui m’attache au monde… Je vous en prie, ne me refusez pas…

— Ordonne… je ferai ce que tu désires…

— Je voudrais que ma tendre mère gardât toujours dans le petit salon où elle se tient habituellement… mon métier à broder… avec la tapisserie que j’avais commencée…

— Tes désirs seront remplis, mon enfant. Ton appartement est resté comme il était le jour où tu as quitté le palais ; car tout ce qui t’a appartenu est pour nous l’objet d’un culte religieux… Clémence sera profondément touchée de ta pensée…

— Quant à vous, mon bon père, prenez, je vous en prie, mon grand fauteuil d’ébène, où j’ai tant pensé, tant rêvé…

— Il sera placé à côté du mien, dans mon cabinet de travail, et je t’y verrai, chaque