de service ; il me conduisit auprès du grand-duc, qui voulut bien faire quelques pas au-devant de moi, me prit cordialement par le bras, et dit à l’archiduchesse Sophie en s’approchant d’elle :
— Je demande à Votre Altesse Impériale la permission de lui présenter mon cousin le prince Henri de Herkaüsen-Oldenzaal.
— J’ai déjà vu le prince à Vienne, et je le retrouve ici avec plaisir — répondit l’archiduchesse devant laquelle je m’inclinai profondément.
— Ma chère Amélie — reprit le prince en s’adressant à sa fille — je vous présente le prince Henri, votre cousin ; il est fils du prince Paul, l’un de mes plus vénérables amis, que je regrette bien de ne pas voir aujourd’hui à Gerolstein.
— Voudriez-vous, monsieur, faire savoir au prince Paul que je partage vivement les regrets de mon père, car je serai toujours