Page:Sue - Les mystères de Paris, 2è série, 1842.djvu/17

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

qu’une telle accusation, je le répète, serait un triomphe pour S. A.

— Vous me rassurez complètement. Mais vous m’apportez, dites-vous, les renseignements obtenus à l’aide des lettres trouvées sur le Maître d’école et des déclarations faites par la Chouette pendant son séjour à l’hôpital, dont elle est sortie depuis quelques jours, bien guérie de sa fracture à la jambe.

— Voici ces renseignements — dit le baron en tirant un papier de sa poche. — Ils sont relatifs aux recherches faites sur la naissance de la jeune fille appelée la Goualeuse et sur le lieu de résidence actuelle de François-Germain, fils du Maître d’école.

— Voulez-vous me lire ces notes, mon cher de Graün ? je connais les intentions de monseigneur… je verrai si ces informations suffisent… Vous êtes toujours satisfait de votre agent ?

— C’est un homme précieux, plein d’intelligence, d’adresse et de discrétion… Je suis même parfois obligé de modérer son zèle. Car, vous le savez, S. A. se réserve certains éclaircissements.